Ciels du matin : Chaque matin, les roses flamboient dans le ciel comme s’il fallait rappeler au temps qu’il fait que l’automne est là. Mais il n’en fait qu’à sa tête et dès l’aube passée, c’est là le bleu de l’été.
Ecouter une belle émission sur France-Musique : Monet à Venise. Monet, on ne s’en lasse pas. Il y a bien d’autres peintres, bien sûr mais Monet… Et puis Venise… Tellement important d’écouter de belles musiques et de regarder de beaux tableaux en feuilletant des livres maintes et maintes fois feuilletés et suivre le peintre dans ses pérégrinations, d’église en église, de place en place, de canal en canal. « Toujours un Monet m’a ému », dit Signac au grand maître.
ciels du matin
-
Ciels du matin, Monet à Venise.
-
Ciel, oiseaux, Evangiles, Frédéric Boyer.
Contemplation : Comme chaque matin le ciel ; d’un sombre immaculé où brillent des étoiles posées çà et là, là où elles savent qu’elles doivent être pour qu’on les reconnaisse et qu’on lise leur histoire ; d’un rose tirant vers le mauve, strié des traces rectilignes d’avions invisibles ; d’un gris touffu de nuages porteurs de cette pluie que les Sioux savaient invoquer ; d’un bleu plissé de vols d’oiseaux.
Emerveillement : Quatre petits oiseaux ébouriffés, gris jaune, posés sur une branche d’arbousier ; serrés les uns contre les autres, ils piaillent parce qu’ils sont tout jeunes et que leurs parents ne leur ont pas encore appris à chanter ; mais cela ne saurait tarder.
Lecture : La traduction par Frédéric Boyer des Evangiles. Il faudra penser à recouvrir le livre pour le protéger, car il ira un peu partout, sorti du sac à dos lors d’attentes aux arrêts de bus ou de bateaux, dans les salles d’attentes, lors d’arrêt pendant des promenades, sur la plage au soleil.